Les disciplines pratiquées dans l'Hérault
Sarbacane
La sarbacane est un sport de visée individuel ou par équipe, l’objectif est de propulser un projectile sur une cible verticale en soufflant dans une sarbacane. Très souvent assimilé à un sport d’intégration, il permet en effet de regrouper valides et personne en situation de handicap sur le même pas de tir. La pratique est souvent prisée par les personnes dont leur handicap limite fortement leur mobilité.Aucune compétence musculaire n’est demandée. La pratique réside essentiellement dans le contrôle du souffle et la stabilité de la concentration.
Capacités développées
Publics concernés
Handicaps moteurs
Paraplégiques et Tétraplégiques
Hémiplégiques
Infirmes Moteur Cérébraux
Handicaps neurologiques évolutifs
Handicaps neurologiques d’origine périphérique
Matériel utilisé
Cette activité requiert un matériel spécifique. En compétition, celui-ci est beaucoup plus précis comme décrit ci-dessous. En revanche, lors de séances pour le loisirs, le matériel peut être varié. Le pédagogue l’adaptera avec soin en fonction du niveau sportif et du handicap de la personne.
Projectiles : en dehors des pointes métalliques utilisées en compétition (flèches), il existe des projectiles pointus (plastique), non pointus (velcro, paint-ball) et d’autres « bouchons » permettant des tirs d’objets.
Cibles : La cible d’un diamètre de 17 cm est placée à 2,50 m du bout de la sarbacane du tireur et à 1,30 m du sol. Le centre équivaut à 10 points puis dégressif jusqu’à l’extérieur. Des trispots (3 points de tir différents) sont réservés aux finales. La cible peut être adaptée en fonction du projectile : cible officielle, ballon de baudruche, feuilles de papier colorées et chiffrées.
Sarbacane : d’un calibre de 10,5 mm, la longueur est à adapter en fonction des caractéristiques du pratiquant (6 longueurs différentes : 48, 61, 76, 91, 107, 122 cm ; courte pour pallier l’explosivité du souffle). L’embout buccal doit rester personnel et être équipé d’un système anti-retour de la flèche évitant tout risque d’avalement.
Potence : Selon la sévérité du handicap, des aides pour soutenir la sarbacane sont autorisées (potence pour poser l’extrémité de la sarbacane). Le tireur qui ne peut faire l’usage de ses membres supérieurs utilise une potence qui lui permet de disposer d’un repose sarbacane pour une pratique de tir en autonomie. Le modèle potence est réglementé en compétition.
Crédits photos : A-Zikria – FFH